Présents : Agnès, Marie, Benjamin, Etienne, J-L, Jonathan
Ce dimanche 16, la neige nous attendait sur les hauteurs de Tilff. Trois à quatre centimètre, histoire que la nature nous affiche un paysage appaisant avant de nous enfoncer dans le tunnel de la CNIL.
Mais pas si vite, Paul Xhaard nous rejoint afin de nous ouvrir le Tunnel de la CNIL (ancienne SWDE). Vu que nous ne faisons pas la traversée, nous devions entrer côté Veronika. Derrière cette porte, on pouvait découvrir d'énormes conduites en fonte. Elles fourniraient près d'un tiers de la ville de Liège en eau.
Oups, mais où est donc passé Etienne? Etienne est localisé dans les enchevètrements de ronds points du centre de Tilff à la circularité infinie. Heureusement, Jonathan alla à sa riscousse, bravant à nouveau les routes enneigées et l'escorta jusqu'au parking. Quel esprit d'équipe! Ouf, on est au complet.
C'est parti, on s'enfonce dans le tunnel. On repère d'abord à droite une grande ouverture qui est probablement le chemin que nous devons prendre pour nous dérouiller les rotules. A gauche, on se contentera de passer la tête afin d'observer de jolie concrétions composées de draperies et petites stalactites joliment orchestrées. Il s'agit d'un petit espace sans suite.
On rentre dans la Veronika, à gauche, la possibilité d'aller dans le réseau supérieur qu'on laissera pour la fin si on a encore faim. On s'enfonce droit vers le Mirroir de feuille. Erreur, c'est un cul de sac. Du coup, on sort les topos et hop, on trouve le petit ramping qui nous mènera dans le boulevard où se trouve la grande marmite. Cet endroit témoigne d'une forte abrasion. On peut y voir pas mal de fossiles. Ben a d'ailleur repéré une belle éponge très bien conservée.
On est arrivé dans ce qu'on a appelé l'avion (le circuit sur la topo). Rien à faire dans le cockpit. On s'est ensuite dirigé vers l'aile gauche qui semblait avoir une issue grande comme une autoroute, c'était bien le cas sauf que l'accès au couloir était trop en hauteur pour le franchir sans équipement. La glissade était risquée. On est ensuite allé dans l'aile gauche où on décovure de jolies concrétions. On retourne sur nos pas pour la prochaine étape: le réseau des rotules!
C'est maintenant parti pour du ramping, heureusement l'espace était généralement assez large pour faire du "rouleau". Pas mal pour économiser les rotules! Arrivés au point 10, on s'enfonce dans la jonction qui nous mènera au réseau du père Noël et du réseau des gours.
Je pars côté réseau inférieur par un tobogan cloué de stalactites laissant juste de quoi glisser...vers le bas (évidemment). Par contre, remonter par ce tobogan ce serait bruler ses réserves. Pas le choix, il faut trouver la jonction vers la partie supérieure. Jonathan me rejoint. A deux, c'est plus efficace pour trouver la jonction. On entend Etienne et Ben dans le réseau supérieur. On se rapproche. J'avais mal vu, une petit trou à droite sur un pente montante permettait la jonction. En conclusion, c'est plus facile de remonter l'inférieur à son extremité que remonté depuis son début... On rejoint ensuite Agnès et Marie qui nous attendent entre les deux réseaux.
Le départ du réseau des gours par le bas est très étroit! Durs dur, la fatigue se fait sentir, on ira jusqu'à la salle Lilli. Au delà, le pont calcite plonge vers un petit puits. On rebroussera chemin.
Direction la sortie, bien fatigués. On sent l'effet des repas de fin d'année sur la condition (du moins pour ma part!). Dehors, le sol était toujours enneigé.
La grotte aux cristaux semblait être accessible par un cylindre de béton assez étroit situé à quelques mètres du sentier supérieur.
Tout ceci se termina évidemment autour de bières pour debriefer sur la sortie et surtout discuter des suivantes!
Rendez-vous tous à la Sainte-Anne. Pas très loin du trou des manants et de la Véronika au final.
Jean-Louis Stanus