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Sorties du club

Via cordata de la Croix Mossay à Trooz

VIA CORDATA DE LA CROIX DE MOSSAY TROOZ (LIEGE)

Dimanche 19 juin 2016

Participants : Jean-Louis, Lucie, Jean-Paul et Etienne.

 

De la gare de Trooz, nous repassons sur la Vesdre par la rue de la Fenderie. Derrière le manoir nous grimpons un sentier direction nord ouest. Nous redescendons sur les bords de la rivière en suivant les balises et une corde en place. Là les festivités commencent ! Jean-Paul part en tête assuré par Jean-Louis. Etienne et Lucie les talonnent. Nous grimpons sur du calschiste en feuillets le plus souvent sur des vires obliques. La roche semble un peu pourrie mais cela tient. Il faut quand même se méfier et bien choisir les (nombreuses) prises. Les deux cordées se rejoignent souvent aux relais puis se distancent à nouveau. La partie principale se termine par un mur de 10 m dans lequel il ne fait pas bon trainer sinon les bras souffrent. Le trajet est très bien équipé (queues de cochon + broches des voies d'escalade + relais trois étoiles) et les zones plus difficiles sont munies de poignées métalliques qui facilitent la progression. Celle-ci nécessite cependant une vigilance accrue. Il faut plus ici jouer de l'escalade plutôt que de la via ferrata. Prévoir deux ou trois grandes dégaines pour éviter un tirage important de la corde. A faire et à refaire (dans son entièreté). Et encore félicitation à Lucie pour sa volonté et sa ténacité. A pluch les Scanniens ! Etienne.

Retour à la galerie des Sources à Hulsonniaux 21/02/2016

Belle sortie avec Florence, Jojo, Jean-Louis, Lucie, Ben et Gauthier.

Arrivée à la porte vers 10h00 et le cadenas s’ouvre après moins de 10 minutes : record battu. Le début est classique, la suite sportive et technique une fois à l’approche de la résurgence. Jojo et Flo installent les cordes à la suite de celles mises à demeure afin de pouvoir progresser horizontalement d’abord puis de descendre au pied du siphon. Les concrétions étaient de toute beauté. Un grand rhinolophe nous attendait du côté intérieur de la résurgence. Je n'ose pas imaginer comment il va retrouver son chemin au printemps jusqu’à l’entrée, à moins qu’il existe un passage à sec parallèle au siphon qui l’amène à l’extérieur en seulement 30 mètres (question nature : au fond (c'est le cas de le dire), comment savent-ils que le printemps est revenu puisque la température y est stable et qu'il n'y a pas de lumière? deux possibilités je suppose : l'appel du ventre ou l'appel du sexe...)

Face au siphon dont le niveau est supérieur à l’habitude (confirmé par un passage éclair à la fin de côté sortie), nous sommes devant une inconnue de taille : la longueur du siphon et la possibilité de le passer en apnée. Pas de folie, on fait demi-tour. Flo et Jojo déséquipent les passages exposés. La réponse à notre question tombe le lendemain : « le siphon est bien connu et il a déjà été plongé environ fin des années 60. Il fait plus ou moins 10 mètres de long et 4 à 5 mètres de profondeur. Un vrai siphon pour spéléo plongeur avec scaphandre autonome. »

Avant de sortir, on fait un aller-retour pour visualiser un passage exposé pour accéder au réseau supérieur. On examine comment passer pour une prochaine fois puis on remonte. Il est 15h00 quand on ressort, avec encore des questions et interrogations : Et l'eau qui arrive dans le siphon? Par quelle voie mystérieuse et impénétrable arrive-t-elle?? La corde qui remonte dans la cheminée après la partie horizontale équipée et avant la descente vers le siphon, est-elle sûre ? Qui l’a placée ? Peut-on y monter sans risque ? Qu’y a-t-il dans le réseau supérieur ? Pourquoi la sortie Bibiche nous est-elle interdite ?

Donc, c’est décidé, on y reviendra pour :

  1. Visiter le réseau supérieur et les superbes concrétions qu’on nous annonce (et on rebroussera chemin une fois au bout si la « clé » nous est interdite).
  2. Vérifier la corde mise en place dans la longue cheminée descendant du réseau sup au siphon.
  3. Explorer le siphon

Date à retenir : le 5 juin. A confirmer bien sûr.

Gauthier

Galerie Sud à Han 20/03/16

Une journée d'émerveillement...

Belle arrivée du printemps pour les jeunes taupiers de la Com-J de l'UBS qui s'étaient donné rendez-vous pour le week-end du 19 et 20 mars 2016 à Han-sur-Lesse. 

Reconnu jeune officiellement par l'UBS (-35ans), mais étant aussi jeune papa, ce n'est qu'à l'heure du déjeuner que je rejoins le groupe ce dimanche pour un programme bien alléchant. 

Sur une proposition d'un bon nettoyage de la Salle du Dôme, la direction ouvre la porte du mythique réseau Sud de la grotte à la Com-J.

 

Nous démarrons donc notre journée souterraine armés de sac poubelle. Le départ est donné du sommet de la Salle du Dôme, non sans une impression de vertige au vu du gigantisme de la salle.

Vertigineuse, la tâche qui nous attend l'est tout autant. Les détritus de toutes sortes sont éparpillés de toute part.

Après deux bonnes heures de ratissage et un bus de touristes allemands, la récolte est fructueuse et nous ressortons de la grotte les sacs et bras bien remplis. Nous remercions au passage les aimables personnes qui ont cru bon de laisser leurs briquets, bouteilles, ampoules, tableau électrique et autres paraboles dans la salle.  Ils peuvent d'ailleurs venir les récupérer dans la zone container du parking des grottes !

 

Une bonne choucroute moutarde "douce" plus tard et une petite visite privée du réseau touristique classique avec notre célèbre guide-rtbf du jour, le réseau Sud s’ouvre à nous !

 

Départ en barque un à un depuis la Salle des Draperies et nous entrons via le tunnel artificiel jusqu'à la première petite salle, recouverte de sédiments. Paysage lunaire où seules quelques concrétions montrent leur nez blanc, le site vierge de toute de trace humaine nous confirme les moments privilégiés que nous allons avoir.

Les "salles" se suivent en une très longue cavité. Chacune nous régale de leurs splendeurs dont nous profitons pleinement par une avance en douceur. Concrétions excentriques, bain de cristaux, dômes de calcites,...  tout l'abécédaire y passe dans cette incroyable densité.

 

La galerie se termine et la suite du chemin s'annonce plus humide. Un bras de la Lesse n'arrêtant pas les spéléos de la Com-J, c'est après un bon bain que nous entamons la montée vers la Salle de la Pentecôte.

Merveille du monde souterrain, nous restons de très longues minutes devant de superbes dômes de calcites et autres œuvres millénaires  avant d'entamer le tour de la salle... Magique!

 

Toutes bonnes choses ayant une fin, arrivé au déjeuner et parti à l'heure du souper, je laisse la Com-J après une superbe journée. 

 

Merci à eux pour l'accueil dans la bonne humeur et la motivation, merci président pour le tuyau, et surtout: N'oubliez pas le guide!

 

Benjamin Groyne du SCAN.

chantoir de Ronsombeux à Ozo (Durbuy) 07/02/16

Trois hommes et un couffin.

Jean-Paul, Thierry, Jojo et Benjamin étaient de sortie (ou plutôt "d'entrée") ce dimanche au chantoir de Ronsombeux à Ozo (Durbuy).

Les trois vieux d'la vieille encadraient le p'tit nouveau pour ses premières descentes et remontées sur corde en souterrain.

Après une entrée les pieds en avant et sur le ventre, la première descente attendait nos taupes du jour. Une bonne dizaine de mètres tout en longeant une superbe paroie noire remplie de veines blanches (passée à l'eau la veille pour notre venue sûrement).

Arrivés au premier palier, le temps de prendre son ticket-vestiaire et de déposer le matos, nous voilà partis  vers le siphon. Etroitures et ramping avant de trouver la faille vers le siphon en descente acrobatique qui annonce une belle remontée.

De fait, belle remontée jusqu'au vestiaire puis ascension du puit sur corde avant de finir par un 45°, le tout en rampant à la verticale.

Belle journée donc, finie autour d'une bonne bière après une visite chez nos amies de la chèvrerie d'Ozo.

Merci pour l'encadrement et vivement les photos!

 

Benjamin